Netflix, 2 mois après

netflix-television
Je ne suis pas très branchée télé.

C’est-à-dire, depuis que j’ai abandonné le Club Dorothée (ou est-ce le contraire?) que nous regardions intégralement ma sœur et moi chez notre Mamy en poussant des cris de joie à l’invariable annonce que nous étions “ensemble pour 3 heures de foliiiiiiie!” (3h, à l’époque, une éternité! – notez maintenant aussi).

Je n’avais pas le câble pendant mes études en kot – juste une mini télé avec radio cassette me permettant de visionner « La petite sirène » en boucle les jours de gueule de bois grande fatigue intellectuelle.

Ariel

Par contre, j’aimais le cinéma et il fut même une période où je me considérais comme une cinéphile : vous voyez ces gens qui se rendent seuls dans les petits cinoches de quartier voir un film asiatique d’un réalisateur au nom imprononçable qu’ils se targuent de maîtriser et dont ils mémorisent la filmographie (à l’époque on ne pouvait pas prétexter un besoin urgent pour rapidement consulter l’application Imdb dans les toilettes), ne peuvent s’imaginer consommer quelque pop-corn ou soda que ce soit dans cet endroit sacré et se hâtent à la sortie de se forger une opinion (largement inspirée de celle d’Hugues Dayez) – raison pour laquelle d’ailleurs ils préfèrent se rendre seuls au ciné, au moins personne ne leur demande ce qu’ils ont pensé du film dans l’escalier alors que les inconnus qui l’entourent tendent tous l’oreille.

Ciné en solo

Bref… nous voici quelques années plus tard, et comme beaucoup d’autres ‘jeunes’ mamans, je fréquente presque autant les salles obscures que celles de sport (non, je n’ai pas encore perdu ces 3 fichus kilos).

Je n’accroche toujours pas au petit écran avec ses émissions débilitantes qu’il faut vraiment mater quotidiennement pour oublier de se taper la tête contre les murs de désespoir, ses spots publicitaires intermittents (même si je rêve toujours d’assister à une nuit des publivores), ses jeunes présentatrices aux cheveux brillants dont je n’ai plus le même âge, ses journaux où on passe plus de temps à demander son avis à Monsieur tout le monde (parfois non sans malice) qu’à nous informer réellement.

Raz le bol

Pendant un temps, comme tout le monde, j’ai téléchargé films et séries (je suis une fille, hein, j’ai vu tous les épisodes de Gossip Girl), puis je me suis lassée. Je passais un temps fou à chercher un film sur DVD releases pour très souvent abandonner, « de toutes façons là il est l’heure de se coucher ».
Comme je ne suis donc pas du tout dans le coup, je n’avais jamais entendu parler de Netflix avant qu’ils me contactent pour faire partie de leur Stream team.

Pour tout vous dire, j’ai même hésité un peu, surtout lorsqu’on me l’a présenté comme un partenaire de ma vie de famille (sic).

Et puis, très vite j’ai appris qu’ils proposaient toutes les séries de Downtown Abbey et j’ai dit oui.

Downton-Abbey

Ca c’était il y a 2 mois… faisons le bilan.

interligne

Bon déjà pour ceux qui sont aussi largués que moi, Netflix c’est un géant américain, un site de streaming qui vous permet de visionner un tas de films, séries, dessins animés et documentaires quand vous voulez et où vous voulez (pour autant que vous disposiez d’une connexion Internet) : sur votre pc, votre iphone/pad, votre Xbox,… et votre télé grâce à la petite Apple Tv qui vient s’y greffer.

Verdict ?

Ce que j’aime :

  • la diversité de leur programmation : il y en a vraiment pour tous les goûts et ils n’ont pas peur de ressortir des ‘classiques’ (perso au moins une fois par an j’ai envie de regarder un vieux Woody Allen ou When Harry met Sally).
  • les différents profils que l’on peut créer et les suggestions personnalisées qui suivent.
  • le fait que plusieurs personnes de la famille puissent visionner des programmes différents en même temps (là quand même quand Monsieur K. et moi passons une soirée vautrés dans le divan, chacun avec ses propres écouteurs, je me demande en quoi Netflix améliore ma vie de famille mais passons).
  • le fait qu’en cas d‘interruption même prolongée vous redémarrez votre visionnage là où vous en étiez. Car dans notre vie de mères débordées, quand avons-nous réellement plus d’une demi heure rien que pour nous ?
  • le profil kids qui propose un tas de dessins animés adaptés à tous les âges (même si je suis plutôt contre la tv pour les mômes, il y a des matins où j’ai envie de me faire un brushing, m**de).
  • la baisse de volume de ma pile de linge à repasser – les rebondissements de l’idylle entre Lady Mary et Matthew Crawley compensant largement l’ennui inhérent à ce job ingrat que pour une raison obscure les maris les plus progressistes refusent d’intégrer dans le partage des tâches.

Ce que j’aime moins :

  • les sous-titres en anglais sont rares. Voir un film en VO avec les sous-titres en français c’est vachement perturbant.
  • il pourrait y avoir plus de films indépendants (ça c’est mon côté cinéphile-je-m’la-pète qui remonte à la surface).

Voilà. Si vous voulez tester Netflix, rendez-vous sur leur site, qui propose diverses formules d’abonnements que vous pouvez résilier relativement simplement (pour l’instant ils ‘offrent’ un essai d’un mois gratuit et sans engagement). Mais croyez-moi, si vous le testez, il y a de fortes chances que vous soyez rapidement accro… !
XoXo…

3 Comments Add yours

  1. Bart Reyserhove says:

    Nice post. Small correction. Netflix is not an Apple product, it is a separate company 😉

    Liked by 1 person

    1. Told you I was totally lost.

      Like

Leave a comment